Rencontre

Lortlas arriva au bord de la falaise avec l'envi si Dina n'éprouverait plus rien pour lui de si jeter

il planta non loin d'un gros rocher son épée et enfila sur le manche ses deux gun il tournére autour avat de stopé l'un sur l'autre il les regarda jusque la avant d'aller se mettre assi sur le rocher

- Dina ... je t'aime ( murmura t'il avant de sortir de son dos la guitare et de jouer un air triste )

il continuer de regarder la mer s'écrasant contre les recifs avc dans les oreilles sa sombre mélodie et le bruit de ses gun raclant l'un contre l'autre par l'action du vent

et au fur et a mesure qu'il jouait des parole lui vinrent au lévre

- les aiguilles de ma montre sont déjà dans leur troisième tour
va-t'en de cette chambre à la fin
je n'arrive pas à dormir, comme d'habitude, tu t'installes dans ma tête.

Emporte leur existence !
Emporte leur insistance!

quand ce type viendra, la situation ira de mal en pis
quand on s'en rendra compte, ça sera déjà trop tard et on ne pourra pas le renvoyer
tu te prends pour le gardien du rêve? tu t'installes dans ma tête

Emporteleur existence !
Emporte leur insistance !

la nuit qui a été enlevée et le soleil brillant qui m'invite
ils m'acculent avec un sourire innocent et me disent "réveille-toi"

"Je me réveillerais au moment où tu fermeras les yeux
Je te ferais voir des films documentaires chaque nuits
Le plus pour essayer d'oublier
En plus, je serais de ton coté
Je suis le vampire qui vit dans les ténèbres de ton âme
Tu ne seras pas capable de dormir
Alors pourquoi ne restes-tu pas simplement éveillé ...?"

Emporte leur existence !
Emporte leur insistance !

si je pouvais me noyer doucement dans ta peau
je voudrais me remplir de toi jusqu'à ce que mes poumons débordent

sur la nuit qui a été enlevée et le soleil brillant qui m'invite
saisis la liberté! dirigeant ton fusil !

Emporte !

"Tu ne seras pas capable de dormir (x2)
Alors pourquoi ne restes-tu pas simplement éveillé ...?" et il conclut sur un je t'aime

Dina était peu à peu apparue derrière Lortlas... Le vent lui avait délicatement soufflé les paroles de la chanson qui l'avait émue aux larmes... D'humides sillons s'étaient tracés dans la pâleur de ses joues au fil des mots de Lortlas. A quelques mètres de lui, elle avait stoppé sa marche, observant le souffle de l'océan malmenant les cheveux et les ailes du hunter... La brise était pourtant agréable, la jupe de Dina s'envolait élégament derrière elle et ses cheveux noirs de jais s'auréolaient autour d'elle. Même de dos, il lui paraîssait beau et fort... Et pourtant, tant de gens ne voyait en lui qu'une chimère imparfaite, lui-même s'était enfoncé cette idée en tête. Dans le tumulte de la mer et dans les dernières notes de guitare, elle appela doucement d'une voix étouffée :
- Lortlas... C'est bien toi ?

Lortlas tira de sa guitare une derniere note emplie de hain et de peur pour lui pour le punir de tout le mal qu'il avait pu faire

il pivota juste la téte sur le coter pour que dina le reconniase puis il continua a jouer il cacha une autre chanson

- Bousou e no yuuwaku jyuutai nite saiaku
Osaeteru joutai jiyuu e no shoutai

Ashidori wa osoku nakayubi wa hayaku
Fukigen na houjou te ni oenai shoujou
Isoide kimi no meiro wo kakemawaru
Doko e iku ka wa katte da keredo
Jama dake wa shinai de kureru ?

Kanashii hodo
Kimi ni tsutawaranai
Kono kimochi
Taisetsu ni toranku ni tsumete

Mezawari na kyuujitsu onkou na taishitsu
Ima dake tokubetsu yuruse yo dokuzetsu
Nante memagurushii toki no kaiten
Tobikau machijyuu no kensou wo
Oikoshi sukoshi demo kimi ni

Aitai no ni
Itsu mo umaku ikanai
Demo negau
Kyou koso nerai wo sadame
Sukima wo nukete
Egao no kanata e

Mou nido to ima wa modoranai
Oikosu kako
Azawarau you na mirai mitsumeta mama

Konna ni mo soba ni ite mo tooku
Nee dare ka jiyuu e no shoutai wo

Aitai no ni
Itsu mo umaku ikanai
Demo negau
Kyou koso nerai wo sadame
Sukima wo nukete
Egao no kanata e

mais cette fois il avait chanter avec la langue des anges de peur que dina e rejete sur lui tout le malheure que cette chanson pourrait lui insufler

C'était bien lui. Il chanta une nouvelle chanson dont elle ne comprenait pas le sens des paroles mais à en juger le visage de Lortlas, tout ceci ne devait pas respirer la joie. Elle approcha doucement de lui, de plus en plus près... A peine un mètre les séparait lorsqu'il eut finit le second chant. Elle le regardait de son regard bleu froid, aucun jugement ne perçait ses yeux, ni amour ni haine. Et c'est soudain qu'elle reconnut réellement les mèches de cheveux se battant sur ce regard noir et cette carrure si imposante par la présence de ces ailes... Le bleu se noya à nouveau en larmes, révèlant un amour si fort qu'elle se demanda comment elle avait pu en douter. La honte s'imprégnant en elle fit qu'elle essuya rageusement ses larmes du bout des doigts en ne quittant pas Lortlas du regard un seul moment.

Lortlas ferma les yeux il pensa trés haut s'en rendre compte tout en continuant a gratter des notes d plus en plus sombre lui donnant des envie de sucide pour se punir de tout le mal qu'il avait fait depuis sa naissance a dina a son pére, sa mére ou encore son frére meme lotas il l'avait fait souffrire lui son frére tant protéger qui lui vouer sa vie il l'vaittant fait souffrire qu'il se sucida avec sa propre épée voici les pensé haute de Lortlas

- la réalité sûre qui existe ici
c'est inutile de retourner à la veille
le ciel non coupure se continue éternellement
on va au monde où l'ombre ne se réléchit même pas

dans le tumulte une voix de réveille est arrivée

déchires le rêve et hisses la lumière débordante que tu as obtenue

si tu me donnes ta main
je t'amènerai tout de suite
en flottant dans le ciel le plus haut possible
au monde sans pesanteur que j'ai eu

la voix de réveil qui a su le compte à rebours de la révélation

déployes tes ailes raffinés après ramasser du vent

les débris tordus s'en vont en soyant fondus
le lieu géométrique que je décris passe à travers le ciel

déployes la lumière débordée que tu as eue en déchirant les ténèbres
connectes ce moment que tu voulais depuis longtemps

en prenant dans mes bras la voix que tu m'a offerte, je vole le plus haut
le future déversé nous éclaire avec la forte clarté

puis il déploya ces aile et sorti un "je t'aime dina" du plus rofond du coeur

Les larmes s'étant enfin calmées, elle avait écouté le troisième chant dans une sorte de bonheur aveuglant que rien n'aurait pu exprimer. Elle voulait lui montrer à quel point elle avait souffert de son abscence... Elle songea à une chanson que les filles de joies chantaient avec elle à Kab-dag lors de feux de camp interminables... Quand il eut finit de chanter, elle répondit à son je t'aime :
- Moi aussi je t'aime, Lortlas, je ne t'ai jamais autant aimé... Mais, j'ai bien failli ne plus y croire...

Sur ces mots, elle se saisit de la guitare et joua une intro lente sur laquelle elle chanta d'une voix mystique et saisissante :
" Retiens-moi si tu peux
Refermer la blessure
Qui me tient à la vie et le mal qu'on se fait
Et les coups de couteaux qui transpercent mes plaies
Du silence de la nuit qui fait pleurer mon âme

Et la mélancolie
Dis-moi quand ça finit
Le pouvoir et le sang
Qui me me pousse et m'attire
Quand le coeur ne ressent
Que l'envie d'en finir
Dis quel est le chemin..."

Après quoi, elle posa soigneusement la guitare à côté d'eux et retourna lentement vers Lortlas. Devant lui, elle le regardait dans les moindres détails puis, n'y tenant plus, se jeta à son cou.
- Oh mon ange... J'ai bien cru que je ne t'aimais plus ! Que je n'aimais plus mon propre fils ! S'exclama-t-elle.

Elle serra très fort Lortlas contre elle, aveuglée par les larmes qui coulaient à nouveau, elle ajouta :
- J'ai eu peur que tout ce que nous avions vécu ne sois une erreur... J'ai encore essayé de me tuer. J'ai enfoncé un cinq millimètres au fond de ma gorge et prête à presser sur la détente, Nylith, cette elfe infame est venue me provoquer une ultime fois. Je la hais, et pourtant, ce qu'elle m'a fait dire m'a ouvert les yeux. En traversant le chemin de ronde, je me dis que je me trompai peut-être, que si ça trouvait je t'aimais encore... Il me fallait te voir pour savoir. De rage, j'ai jeté le gun du haut des tours... quand... j'ai croisé Michaël. Il te ressemble tant. Là, j'ai su que j'avais faux sur toute la ligne au moins sur ce point : lui, je l'aime... Je veux vivre pour lui. Il m'a annoncé ton retour, alors j'ai courru jusque ici et, à ta vue, je l'ai su Lortlas : Je t'aime pour toujours...

Elle éclata encore en sanglot et répèta plusieurs fois "Pardonne-moi".. Quand elle se fut un peu calmée, elle dit à Lortlas, le regard plein de larmes :
- Ne me laisse plus seule, je deviens folle sans toi... Je fais n'importe quoi....

Lortlas enlasa encore plus dina contre lui il passa une de ses main autour de sa taille et l'autre autour d sa téte et il le retint contre lui, il lui éborifa les cheuveux puis dans cette touf il dépossa un petit baiser avant de la reseré contre lui

- Dina comprend moi si je dois partir ces pour notre bien je ne pouvait pas avoir de doute sur leur existence

il chercha dans une de ces poche un livre qu'il avait ramasé dans la bibliothéque a Nycros, il le présenta a Dina

- tu vois se livre pourrait marquer la fin de ma transformation

il carésa Dina le long de sa colone vertébrale

- j'ai découvert que je suis le dernier desendant de Marten et Cuthbert les anges garde du corp personnel de dieux si finalement je suis digne de leur puissance mon corp n'est pas comme on le penser a sa derniere forme

il regarda dina dans les yeux

- le fait que tu est douté de tes sentimen n'est du qua mon départ ces totalement de ma faute excuse moi et non moi d te pardonnez

il fit monter dans ces yeux tant d'amour et de sincériter que si ces yeux aurait été son coeur ils aurait deja explosé

- mais pour ouvrire se livre il me faut le journal de ma mére, jusqua preuve du contraire je te les donner

il fit rouler le cadran posé sur la couverture du livre il été relier a plusieur chaine empéchant sans le code l'ouverture du livre

- le journal pourrait contenir si j'arrive a le déchiffré le code pour l'ouvrire

Dina avait écouté Lortlas attentivement, cramponnée à lui de toutes ses forces et l'oreille contre son coeur battant... Elle savait pertinnement que si il était parti, c'était pour leur bien à tous, mais elle aussi voulait lever les armes pour ce qui serait bientôt son royaume à elle également. La façon dont Lortlas l'avait écartée du combat était, certes touchante, mais à y bien réfléchir, elle avait effectivement bien eut des raisons de se demander si elle avait toujours autant de sentiments à son égard. Mais, au fond d'elle même, la vie sans Lortlas lui paraissait insoutenable, un véritable calvaire, un chemin de croix bien trop lourd à porter sur ses frêles épaules. A présent et à jamais, Dina en était certaine : Lortlas était l'unique homme de sa vie, c'était lui et personne d'autre. Quand il s'excusa, le coeur de la demi-elfe fit un bond, elle n'irait pas lui avouer mais, dans cette affaire, ça avait bien était elle la fautive. Elle s'était montrée égoïste et passablement désagréable : pour... rien du tout, en fait !

Lortlas lui parla d'un livre qui mettrait fin à toutes ses métamorphoses. A en regarder la couverture, elle eut un flash : différentes personnes l'ayant lu, quelques transports et rangements, puis enfin Lortlas s'en saisissant dans la bibliothèque de Nycros. Le regard de l'ange se montra si chaud envers Dina en lui expliquant tout cela, qu'elle avait bien cru en mourir d'amour sur le champ... Mais elle était toujours là lorsqu'il lui dit que la clé de ce manuscrit et de ses origines physiques, se trouvait être le journal de sa mère, duquel il lui avait fait cadeau. A ces mots , elle répondit :
- J'avais bien vu que ce journal nous ouvrirait quelques mystérieuses portes...

Puis, elle se dégagea lentement de lui et marcha jusqu'au bout de la falaise et, à un milimètre du bord, elle arracha au sol quelques brins d'herbes qu'elle lança harmonieusement au vent. Les bras en croix comme si elle allait sauter, Dina murmura les yeux fermés plusieurs phrases en elfique... Une boule d'étincelles bleues se formait progressivement devant elle, prenant peu à peu la forme du fameux journal jusqu'à ce qu'il apparaisse complètement en un état parfait. En apesenteur au dessus de la mer, il flottait au rythme léger du vent en face de Dina qui s'en saisit pour se retourner vers Lortlas et le lui tendre.

Lortlas prit le livre et se mit a le lire page aprés page avec précaution

- elle doit bien se trouver dedans cette clef !?

il s'attarda sur la 14 page une phrase était grifoné en vitesse il se mit a la lire mais avec difficulté

- EN TARO MEDUN EST BELLUM TERASZO

le livre des ange desormais par terre se mit a trembler et au fur et a mesure de la lecture de Lortlas les chaines lachérent et le livre souvrit au vent les pages tournait toujours de plus en plus vite ainsi elle donnait l'impréssion qu'il n'y avait pas de fin

lortlas le ramassa et tombit sur une formul titré



- ques que ?

il se mit a lire dans sa téte se demandant si se démon s'était lui ou damocles... mais il se décida a la lire :



il tombit genoux a terre dans sa chute il prit les mains de dina, se déchira dans une atroce soufrance tirant mille et une grimace du visage ensanglanté a force de sérrée les lévre de Lortlas, une grande aile de plume noir et blanche sorti a une vitesse fulgurant de la déchirure tronant dans le dos du roi une fois l'aile sorti en entier la plaie se refermie adousisant le visage de Lortlas l'aile batti tout seul pour se défaire du sang qui l'englué
il se releva et se jeti dans les bras de Dina

- excuse moi si je te fais peur (dit t'il la voix tremblante) je n'ait plus rien d'humain je ne suis devenu qu'une chimére inparfaite et dangereuse pour vous tous plus le temp passe plus je devient se monstre que mes parent aurait tant voulu admiré

Dina avait déjà vu ce genre de transformations par le passé... Non, pas que sur Lortlas, elle en avait vu de pareilles ailleurs, elle en était certaine. En vision ou en réalité ? C'est là qu'elle l'ignorait.

Tout au long de la rapide croissance de l'aile noire, Lortlas s'était cramponné aux mains de Dina, lesquelles s'étaient reserrées fermement autour des doigts du hunter. Un soutien qui lui semblait bien dérisoir face aux expressions de son visage...

Quand la métamorphose prit fin, il se leva pour la prendre dans ses bras et, d'une voix tremblante, lui confessa sa peur d'un rejet possible. Elle l'écouta et prit le visage de son amant entre ses mains blanches. Elle le dirigea tendrement vers le sien, leurs nez se frôlèrent et les bras de la demi-elfe revinrent se serrer autour de la taille du souverrain de ghost. Puis, elle lui dit de sa voix calme :
- Je n'ai pas peur de toi. Je t'aime tel que tu es, quoi que tu sois. Je sais qui tu es réellement, tu es l'homme que j'aime, pas un monstre, le père de mon fils... L'enfant que j'ai porté dans mon ventre, qui en est sorti à m'en déchirer les entrailles, le petit être que j'ai nourri à mon sein... Cet enfant, c'est aussi le tien. Tu te reproches de lui avoir donné un peu de tes dons, mais moi aussi je ne suis pas tout à fait humaine, j'ai en regret que mon fils voye l'avenir avant de pouvoir vivre chaque instant présent. J'aurai aimé que, contrairement à moi, il puisse au moins avoir ça. La vie en a décidé autrement. On y change rien.

Dina embrassa délicatement Lortlas sur la joue et lui avoua ensuite :
- Pour une extralucide de naissance, le seul moyen d'abolir ses dons est de tuer de sang froid la personne qu'elle aime. Minestra l'a fait. Et pourtant ses pouvoirs lui sont revenus. Moi, jamais je n'aurai eu la force ni le courage de faire ça.

Elle se resserra un peu plus contre Lortlas et changea de sujet :
- Un mois... C'est atrocement long.
Ses lèvres contre celles du hunter, elle ajouta en murmurant :
- Peu importe l'endroit, Lortlas, j'ai envie de toi...

Lortlas l'écouta avec tendresse et se trouvit rassuré est au dernier mot de sa femme la chaleur monta en lui comme si se fut la premier fois qu'il allait découvrire le corp de sa femme

- Merci, je pense que cette falaise et trop a découvére agripe toi a moi et nous nous envolerons vers notre chambre

il pensa a son fils il se demanda comment il allait réagir devant la transformation nn discrete qu'il venait de subir a présent il devait compté avec une monstruosité en lus sur son dos deja qu'il pensait a se jetait du haut de la falaise bien qu'il sache qu'il n'en mourrait pas il aimerait tant se brisé les ailes pour pouvoir se les arraché comme le ferait une mante religieuse

- mon coeur pense tu que notre fils subira les meme supplice que moi ? Si oui tant que son corp n'aurat pas trouv sa fin je ne dormirait pas autre par qua son chevet

tout sa lui fit montée la peine au coeur mais elle était accompagné d'amour et d'affction que se soit pour son fils ou sa femme il se mit a penser tout haut sans s'en rendre compte

-Cent fois déjà le soleil avait jailli, radieux ou attristé, de cette cuve immense de la mer dont les bords ne se laissent qu'à peine apercevoir; cent fois il s'était replongé, étincelant ou morose, dans son immense bain du soir. Depuis nombre de jours, nous pouvions contempler l'autre côté du firmament et déchiffrer l'alphabet céleste des antipodes. Et chacun des passagers gémissait et grognait. On eût dit que l'approche de la terre exaspérait leur souffrance. "Quand donc", disaient-ils, "cesserons-nous de dormir un sommeil secoué par la lame, troublé par un vent qui ronfle plus haut que nous? Quand pourrons-nous manger de la viande qui ne soit pas salée comme l'élément infâme qui nous porte? Quand pourrons-nous digérer dans un fauteuil immobile?"
Il y en avait qui pensaient à leur foyer, qui regrettaient leurs femmes infidèles et maussades, et leur progéniture criarde. Tous étaient si affolés par l'image de la terre absente, qu'ils auraient, je crois, mangé de l'herbe avec plus d'enthousiasme que les bêtes. Enfin un rivage fut signalé; et nous vîmes, en approchant, que c'était une terre magnifique, éblouissante. Il semblait que les musiques de la vie s'en détachaient en un vague murmure, et que de ces côtes, riches en verdures de toutes sortes, s'exhalait, jusqu'à plusieurs lieues, une délicieuse odeur de fleurs et de fruits.
Aussitôt chacun fut joyeux, chacun abdiqua sa mauvaise humeur. Toutes les querelles furent oubliées, tous les torts réciproques pardonnés; les duels convenus furent rayés de la mémoire, et les rancunes s'envolèrent comme des fumées.
Moi seul j'étais triste, inconcevablement triste. Semblable à un prêtre à qui on arracherait sa divinité, je ne pouvais, sans une navrante amertume, me détacher de cette mer si monstrueusement séduisante, de cette mer si infiniment variée dans son effroyable simplicité, et qui semble contenir en elle et représenter par ses jeux, ses allures, ses colères et ses sourires, les humeurs, les agonies et les extases de toutes les âmes qui ont vécu, qui vivent et qui vivront!
En disant adieu à cette incomparable beauté, je me sentais abattu jusqu'à la mort; et c'est pourquoi, quand chacun de mes compagnons dit: "Enfin!" je ne pus crier que: "Déjà!"
Cependant c'était la terre, la terre avec ses bruits, ses passions, ses commodités, ses fêtes; c'était une terre riche et magnifique, pleine de promesses, qui nous envoyait un mystérieux parfum de rose et de musc, et d'où les musiques de la vie nous arrivaient en un amoureux murmure.

( puis d'une voix douce ) je t'aime

il serra dina contre lui et s'envola verticalement dégagant un nuage de poussiére il batti des aile vers les fenétre de leurs chambre